Sur la voie de nos pieux prédecesseurs


 
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Sur la voie de nos pieux prédecesseurs :: Galerie :: Images Islamiques historiques

Images Islamiques historiques

Coran XXVe et XXVIe juz', mutilé au début. Maghreb, XIIIe-XIVe siècles. Parchemin.

Ce volume copié sur parchemin et de format presque carré, est caractéristique des corans produits au Maghreb et en Andalus aux XIIIe et XIVe siècles. L'écriture maghrébine aux larges courbes, est ponctuée des signes vocaliques notés dans des couleurs différentes. Le cercle d'or dans la marge mentionne la division du texte en hizb. Il est recouvert d'une reliure française de la fin du XVe siècle.
Coran maghrébin 2
Le papier de ce coran est teint dans une couleur pourpre dont l'intensité varie et qui se rapproche parfois du marron. L'écriture est à l'encre d'argent, l'or étant utilisé pour les titres des sourates et le décor. Si l'usage de papiers teintés est fréquent dans les manuscrits arabes, les manuscrits à l'encre d'or ou d'argent entièrement sur papier coloré sont plus rares et, semble-t-il, se rencontrent uniquement au Maghreb.
Tome V d'un coran en cinq volumes. Tunisie ?, vers 1405.
Traduction persane
Tabriz, 1210-1255. Papier
Le texte du Coran, "dicté" en arabe, doit être appris et récité dans cette langue. Il est utilisé pour la liturgie uniquement en arabe car s'il est traduit, il cesse d'être la parole de Dieu. Néanmoins l'islam s'étant étendu à des pays plus lointains non arabophones, des traductions virent le jour, les premières en Iran dès le Xe ou XIe siècles mais uniquement pour accéder à la compréhension du texte.
Commentaire du Coran par Tabari
Le Coran, révélé aux croyants par le prophète Muhammad, fut souvent magnifié dans des manuscrits où les arts de l'écriture, de l'enluminure et de la reliure se conjuguent pour mettre en valeur le message divin. La seconde moitié de ce coran, probablement réalisé en Turquie au XIVe siècle, s'ouvre sur une double page enluminée dont la magnificence célèbre la gloire de Dieu. Au bandeau supérieur, le titre de la sourate XIX, Maryam (Marie), s'inscrit en caractères coufiques blancs contrastant avec l'or du cartouche ovale. Les premiers versets se détachent en noir dans un damier dont les cases écrites alternent avec celles ornées d'un décor végétal stylisé sur fond doré, vert ou bleu.
Turquie ?, XIVe siècle ?
Nezâmi, Khamseh (Les Cinq Poèmes)
Bâghbâd (Turkménistan) [et Ispahan, Iran ?], 1619-1624
Papier, 368 f., 29,5 x 20,5 cm
Provient de l'interprète et consul Jean-Baptiste Nicolas ; acquis par la Bibliothèque en 1877
BNF, Manuscrits orientaux, supplément persan 1029, f. 4 v°
C'est en Arabie à partir de 610 et pendant plus de vingt ans que, selon la tradition, Muhammad, le "sceau de la prophétie", reçoit la Parole divine transmise par l'archange Gabriel.
La miniature montre le prophète de l'islam au cours de son ascension nocturne. La légende raconte qu'il parcourt en une seule nuit les sept cieux et y rencontre les prophètes l'ayant précédé. Il parvient jusqu'au trône de Dieu qui lui révèle les prescriptions à suivre pour les croyants. L'épisode du mi'râdj tire son origine de quelques versets coraniques et s'est développé dans la littérature populaire ; fréquent dans la peinture religieuse en islam, il apparaît souvent hors de ce contexte dans des ouvrages poétiques persans, comme ici dans cet
Le voyage nocturne du Prophète
Maghreb, XIIIe-XIVe siècles.
Coran maghrébin
Futûh al-haramayn
[Description versifiée des lieux saints de la Mekke et de Médine ainsi que des rites de pèlerinage]
[La Mecque (?)], début du XVIIe siècle
Papier, 47 f., 27 x 16 cm
BNF, Manuscrits orientaux, persan 237, f. 20 v°
La miniature reproduit le plan de la grande mosquée de La Mecque, Masjîd al-harâm. Au centre d'une large cour bordée de deux rangées de colonnes entre lesquelles sont suspendues des lampes de mosquée, se trouve la Ka'ba. Cet édifice cubique, recouvert d'un voile noir calligraphié de versets coraniques, aurait été construit par Ibrâhîm / Abraham et Ismaël à l'endroit présumé où Adam aurait bâti le premier temple de l'humanité.
Au cours du pèlerinage - obligation rituelle que tout croyant doit accomplir une fois dans sa vie -, les musulmans tournent sept fois autour de la Ka'ba et baisent la Pierre noire encastrée à l'un de ses angles. Ils prient ensuite devant le maqam Ibrâhîm où Abraham aurait laissé la marque de ses pieds. Hors de l'enceinte sacrée, ils effectuent ent
La Ka'ba, lieu du pèlerinage; Muhyî al-Dîn al-Lârî (mort en 1526)
Constantinople], 1297 de l'hégire (1879-1880)
Kitâb-i Muhammadiyye (le Livre de Muhammad)
Maghreb, 1326
Parchemin, 154 f., 24 x 20 cm

Composé à la fin du VIIIe siècle par Mâlik Ibn 'Anas, le Muwattâ' constitue la première tentative sérieuse de collection de traditions et le corpus juridique y prédomine. Le livre reflète le consensus des savants de Médine dont Mâlik était l'un des représentants et qui est, en fait, une adaptation de l'ancienne coutume médinoise aux besoins de la société musulmane. Il donna naissance à l'une des quatre grandes écoles juridiques de l'islam, le malékisme, majoritaire en Afrique du Nord mais aussi dans une partie de l'Égypte, au Soudan et en Afrique noire, qui se caractérise par son rigorisme.
Le manuscrit de ce texte fondateur réalisé au Maghreb au XIVe siècle, est, à l'instar des corans de la même époque, en
Mâlik ibn Anas (Médine, mort en 796) Al-Muwattâ' (Le Chemin aplani)
Manuscrits orientaux (Arabe 683)
Le Sahîh , qui contient 2762 hadîth classés par sujet est l'un des plus importants ouvrages de l'islam sunnite et ses manuscrits sont fréquemment enluminés. Les motifs végétaux qui tapissent ce frontispice sont présents au XVIIIe siècle dans l'ensemble du monde arabe et ottoman. Mais la forme carrée et le motif circulaire dans la marge rappellent les décors maghrébins et andalous des siècles précédents.
Al-Bukhârî, al-Sahîh (L'Authentique). Maghreb, 1727. Papier.
ran, fin XVIe siècle. Papier.
BNF, Manuscrits orientaux, Arabe 5961 f. 1
À l'exception de la neuvième, chaque sourate est précédée par la basmala qui est la formule d'invocation du nom divin "Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux". Elle est employée à de nombreux moments de la vie d'un musulman pour implorer la bénédiction divine. Elle est placée en tête des livres et fait souvent l'objet de calligraphies.
Il s'agit d'un album composé de pièces calligraphiées dans les différents styles et reliées les unes avec les autres en accordéon. Il porte la signature prestigieuse mais sans doute fausse du grand calligraphe Yâqût.
Album de caligraphie
Inde, XVIe siècle
Papier, 1278 p., 45 x 35 cm
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 7260, p. 370-371
Dans l'Inde musulmane au XVIe siècle, on lisait le Coran en arabe mais les commentaires étaient copiés dans la langue utilisée alors, le persan.
Texte sacré et exégèse s'unissent ici dans une même page sans pour autant se mêler ; enchâssés dans un cadre central, les versets coraniques sont copiés en larges lettres noires dans une écriture propre à l'Inde, le bihârî ; s'y détachent en lettres d'or les noms se rapportant à Dieu. Tout autour, en biais dans les marges, se déploie le commentaire persan en style naskhî sur lequel tranche vivement l'encre rouge des citations coraniques. Le volume débute et se clôt par deux textes en persan ; le premier servant d'introduction à l'exégèse, le second consacré à la récitation coranique.
Spécifique à ces corans dont il ne reste que peu d'exemplaires, le décor use largement de couleurs contrastées : rouge vermillon ou orangé s'opposant à des bleus laiteux ou acco
En Inde, le Coran en arabe se commente en persan
uz' 1 à 3 du Coran (I, 1 à III, 95)
Java, XVIIIe siècle (?)
Papier oriental, 26 f., 24,2 x 17,7 cm
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 583, f. 2 v°-3
Dès le XIVe siècle, des missionnaires arabes et persans propagèrent l'islam en Indonésie et marquèrent d'une empreinte visible la pensée et le comportement de cette région, actuellement l'un des plus grands pays musulmans de l'Asie du Sud-Est. À l'époque où ce manuscrit a été exécuté, le terme de Jâwî désignait l'ensemble des musulmans du pays de Java, non seulement les Javanais mais aussi les populations des îles voisines comme les Philippins. Le mince volume du Coran, copié sur un papier fabriqué localement à partir de fibres végétales, débute par un décor sobre mais néanmoins inhabituel, s'opposant à l'uniformité des feuillets suivants : une succession de cadres noirs et rouges, dont l'un forme une sorte de losange, crée une illusion optique et pousse l'œil à se poser au centre de la page où se détachent la sourate liminaire et les premiers verset
Des musulmans au pays de java...
25e juz' d'un coran (XLI, 47 à XLV, 37)
Papier, 57 f., 28 x 19 cm
Chine, XVIIe siècle
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 7269, f. 2 v°-3
Bien que très tôt liée au monde islamique par les routes de la Soie, la Chine resta longtemps un monde énigmatique et isolé malgré la présence de quelques milliers de musulmans dans les provinces du Nord dès le XIe siècle. Avec la conquête du pays par Gengis Khan au XIIIe siècle, de nombreux musulmans s'installèrent, venus de l'Est de l'Iran. Minorité chinoise la plus importante bénéficiant d'un statut privilégié, leur nombre atteignit alors près de 4 millions et les langues arabe et persane se répandirent. Mais avec la dynastie Ming (1368-1644), leurs particularismes furent interdits ; ils devinrent des musulmans chinois (Huihui) et leur littérature fut traduite. Il n'en resta pas moins une communauté vivante assez isolée du reste du monde islamique.
Les minces volumes souvent usés de corans - on a privilégié la copie en 30 juz' sur laquelle s'appuie la récitati
Des musulmans en Chine...
Coran, sourate IV, 1-VI, 165. IIe tome d'un coran en 8 volumes. Espagne ou Maghreb, fin XVe siècle. Papier
BNF, Manuscrits orientaux (Arabe 439)
Courbes entrecroisées de l'écriture maghrébine
Coran, XXVIe juz' . Jazirah, entre 1198 et 1225. Papier
BNF, Manuscrits orientaux (Arabe 5949)
Témoin de l'art du livre en Jazirah, ce volume précieux, exécuté pour un prince zangide, montre un usage rare du style thuluth. Utilisé ici pour copier le texte du Coran, il est d'ordinaire réservé aux titres. Sa reliure de cuir souple, plus tardive, est recouverte d'un tissu rouge à motifs floraux. D'autres volumes de ce coran, qui en comptait 30 à l'origine, sont conservés dans des collections du monde entier.
Exemple rare de style thuluth or cerné de noir
Turquie, XVIIe siècle ?
Papier, 13 f., 25,5 x 17 cm
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 6081, f. 11 v°-12
Les noms de Dieu magnifiés par l'écriture
Coran
Iran, XVIe siècle
Papier, 295 f., 36,1 x 24,5 cm
BNF, Manuscrits orientaux, Smith-Lesouëf 218, f. 174 v°-175
Strictement respecté, l'interdit de la représentation figurative dans le Coran fit s'épanouir les arts de la calligraphie et de l'enluminure. Les décors géométriques ou à base d'arabesques, la beauté de l'écriture glorifient le Livre mais ont aussi pour fonction de signaler les différents mouvements du texte et de le rendre plus lisible, structurant le texte sacré comme dans ce coran persan représentatif de l'art des Safavides.
Le livre s'ouvre en majesté sur une double page enluminée dominée par le bleu et or tandis que, dans les pages suivantes, le texte, inscrit à l'intérieur d'un cadre doré subdivisé en bandeaux, joue à des fins esthétiques sur plusieurs styles d'écriture : ample muhaqqaq rouge, souple thuluth bleu en alternance avec un naskhî à l'encre noire. Le titre de chaque sourate, ici al-shuarâ' (Les poètes), se détache en thuluth blanc dans un cartouche doré où figure
Décors pour aider à la lecture
Coran, juz' XXIII, (XXXVI, 28 à XXXIX, 31)
Égypte, vers 1382 et 1399
Papier, 44 f., 36,4 x 25,7 cm

Durant des siècles dans le monde islamique, le livre fut uniquement manuscrit. La calligraphie, composante fondamentale de l'art, s'épanouit tout particulièrement dans les corans. On attribue au vizir abbasside Ibn Muqla (mort en 940) puis à Ibn al-Bawwâb et Yaqût al-Musta'simî la théorisation des règles de l'écriture et la création de six styles canoniques.
L'un d'eux, le muhaqqaq, a été utilisé pour copier ce coran caractéristique de l'Égypte mamelouke. Cette écriture constitua un idéal calligraphique pendant plus de quatre siècles en Égypte et en Syrie mais aussi en Irak et en Iran. Le format permet aux lettres de large module et aux proportions harmonieuses de se déployer sur cinq lignes. Dans un bandeau à fond rouge et or, le titre de la sourate Sâd ainsi que le nombre de ses versets s'inscrit en blanc dans un style plus souple, le thuluth.
L
Un idéal calligraphique sous les Mamelouks
Coran, cinquième volume d'un coran en sept volumes (XXIII, 56 à XXXIV, 20)
Bust (Afghanistan), 1111-1112
Papier, 125 f., 20,2 x 15,1 cm
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 6041, f. 26 v°-27
Ce petit manuscrit copié à la cour ghaznavide est fort différent des feuillets coraniques précédents. À partir du Xe siècle, les écritures coufiques sont remplacées par des graphies cursives, d'exécution et de lecture plus aisées. Le papier s'est substitué au parchemin et l'écriture possède désormais tous les signes distinctifs qu'elle a encore aujourd'hui : des points diacritiques différencient les lettres entre elles, d'autres signes précisent les voyelles brèves. La lecture du texte sacré peut se faire sans aucune ambiguïté selon les règles canoniques qu'aurait établies le calife 'Uthmân vers 655.
Le coran, richement décoré, est copié en tawqî', style réservé généralement à l'administration. Il s'ouvre sur un somptueux décor géométrique en double page à dominante d'ors ; aux deux feuillets suivants et à l
Une lecture sans ambiguïté du texte coranique,
Milieu du VIIe siècle
Encre sur parchemin, 29,1 x 24,5 cm
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 328, f. 10 à 14
Copiées sur parchemin dans un format vertical, ces pages de Coran appartiennent à un ensemble d'une soixantaine de feuillets considéré comme le plus ancien exemplaire actuellement conservé. En l'absence de manuscrits datés avant le IXe siècle, c'est sur la base de critères paléographiques et orthographiques que l'on fait remonter ces fragments à la seconde moitié du Ier siècle de l'hégire (VIIe siècle). Ils sont écrits dans un style nommé au siècle dernier hijâzî en référence à Ibn al-Nadîm, célèbre auteur arabe du Xe siècle, qui décrivait dans son Fihrist (Catalogue) les premières écritures employées à La Mecque et Médine, villes du Hedjaz.
L'arabe utilise un alphabet consonantique où seules consonnes et voyelles longues sont notées. Des signes diacritiques, placés au-dessus ou en dessous de certaines lettres, permettent de différencier les lettres de forme semblable et de préciser la nature d
Les plus anciens feuillets coraniques conservés
Xe siècle
Encre sur parchemin, 24 x 31 cm
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 350, f. 226
Donné par les premiers paléographes, le terme de "coufique", traditionnellement appliqué aux écritures coraniques en usage de la fin du VIIIe au XIe siècle désigne des styles d'une grande variété répandus dans l'ensemble du monde musulman du Maghreb à l'Iran.
Sur ce feuillet de parchemin, quelques mots du verset 16 de la sourate XLVIII, al-fath (la Victoire), se déploient majestueusement sur quatre lignes. Les lettres, tracées d'une main ferme, semblent s'aligner selon des règles de construction inconnues. Les points rouges, s'opposant au blanc du parchemin et au noir des caractères, n'indiquent pas les points diacritiques, comme ce sera ensuite l'usage, mais la vocalisation. Le calligraphe, à des fins esthétiques, joue sur l'allongement de certaines consonnes et coupe les mots, ce qui ne sera plus admis dans les écritures postérieures.
Majesté de l'écriture "coufique"
Égypte, vers 1400. Papier
BNF, Manuscrits orientaux, arabe 436
Le texte du Coran a traversé de manière immuable les siècles. Sa présentation matérielle obéit à des règles de présentation inchangées : division en sourates, signalisation des versets, divisions d'ordre liturgique en juz' et hizb. Néanmoins, de nombreuses différences d'écriture, de décors ou de reliure existent selon les époques et les lieux. Les corans imprimés aujourd'hui sont à l'image des manuscrits d'hier, copiés en calligraphie et richement enluminés.
Coran mamelouk, Pages finales d'un juz'
Voici le turban du Prophéte sallallahou alayi wa salem
le turban du Prophéte (saw)
Voici l'intérieur du tombeau du Prophéte sallallahou alayi wa salem
L'intérieur du tombeau
voici un poil de barbe du Prophéte sallallahou alayi wa salem
Poil de barbe
Voici la porte du tombeau du Prophéte sallallahou alayi wa salem
La porte du tombeau
Voici les épées du Prophéte sallallahou alayi wa salem
Epées du Prophéte (saw)
Voici l'empreinte du Prophéte sallallahou alayi wa salem
Pied du Prophéte (saw)
Voici une canne ayant appartenu au Prophète sallallahou alayi wa salem
Canne du Prophéte (saw)
  
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